Le gel des retraites devrait augmenter le recours au viager...

Le premier Ministre Manuel Valls a décidé de réduire de 50 milliards les dépenses de l’Etat sur la période de 2015 à 2017 en gelant les pensions de certaines retraites.

Le plan de Manuel Valls : 50 milliards d’économies :

Les ministres dont Le ministre du budget Bernard Cazeneuve se sont réunis pour élaborer le budget triennal de 2015 à 2017 dont l’objectif est de trouver 50 milliards d’euros d’économies qui devront servir à réduire le déficit public, financer le pacte de responsabilité et de baisser les impôts. Cette somme importante correspond au montant du service de la dette publique sur une année et représente  2,4 point du PIB. L’Etat espère trouver les 50 milliards d’euros en réduisant les dépenses de 18 milliards d’euros sur l’Etat, 11 milliards sur les collectivités locales, 10 milliards sur les dépenses de santé et 11 milliards sur les autres dépenses de la Sécurité sociale.

L’objectif du Président François Hollande est de redonner de la force à l’économie en ramenant le déficit à 3 % en 2015. D’ailleurs, la commission de Bruxelles a rappelé que la France devrait respecter la règle Européenne sur le déficit publique. En effet, des 2015, le déficit budgétaire de la France ne doit pas dépasser 3 % du PIB.  

Vers un gel des pensions des retraites et du point d’indice des fonctionnaires :

Les pensions de retraite complémentaires Arrco (association pour le régime de retraite complémentaire des salariés) et Agirc (association générale des institutions de retraite des cadres) n’ont pas  été revalorisées le 1 er avril 2014.

Désormais, les pensions de retraite du régime général qui regroupent les pensions du régime de base et certainement les retraites complémentaire vont également être gelées. La retraite des 11,8 millions de retraités va donc être gelée.  Cette réforme ne touchera pas les pensions modestes des retraités car le minimum vieillesse continuera d’être valorisé.

De plus, les autres prestations sociales liées au logement, la famille et l’invalidité seront également gelées. Ceci permettrait d’économiser 700 millions d’euros. Une exception s’impose à la règle, celle des minima sociaux tels que le RSA, ASS et l’AAH qui continueront d’augmenter en fonction de l’inflation.