Vous pouvez revendre un bien acheté en viager à condition que cela n’impacte pas le crédirentier. En effet, la vente doit respecter les conditions indiquées dans le contrat de viager, notamment de versement de la rente viagère.
Trois possibilités s’offrent alors à vous :
Vous conservez à votre charge le versement de la rente
Ainsi vous percevez, de votre acquéreur, un capital vous permettant d’honorer la rente viagère. Quel que soit le montant de ce capital et la durée de vie du senior qui occupe le logement, votre engagement reste ferme. A noter, il faudra penser à faire une main levée d’hypothèque et du privilège du vendeur afin de la reporter sur un autre bien.
Votre acquéreur décide de prendre en charge le versement de la rente viagère
Dans ce cas de figure plus usuel, votre crédirentier supporte le risque d’insolvabilité de votre acquéreur. Une assurance peut avoir été prévue au moment de la signature du contrat de viager afin de protéger le crédirentier au cas où vous revendriez le logement.
De plus, le crédirentier peut choisir d’accepter ou de refuser la substitution de son débirentier. En cas de refus, vous êtes responsable du versement ou non de la rente. Votre crédirentier peut se retourner contre vous si votre acquéreur ne lui verse pas la rente prévue dans le contrat de viager initial.
Un tiers (compagnie d’assurance ou organisme financier) s’engage à verser la rente viagère
Partagez cet article sur les réseaux sociaux
Tweeter